
Une armée mieux équipée
A Valmy, l’armée prussienne n’aligne que 34.000 hommes face au 47.000 républicains. Mieux dotée en cavalerie, en bouches à feu, elle est composée de professionnels. Ces hommes souffrent de la dysenterie et de la guérilla paysanne.
Une armée de volontaires enthousiaste à Valmy
Devant eux, les volontaires s’amalgament avec et la vieille armée de ligne royale pour la première fois. L’enthousiasme des premiers s’allie avec la discipline des seconds. Cet amalgame surprend les coalisés et pour la première fois les Français tiennent sous le feu.
Valmy, un élan brisé
Les premières canonnades passées, les colonnes d’attaque prussiennes s’avancent. Elles découvrent la Marseillaise et les boites à mitraille des canons Gribeauval. Ces deux éléments combinés finissent par briser l’élan allié. Il faut tout de même préciser qu’autour du tertre du moulin, là où va se porter l’attaque prussienne, l’on compte onze régiments de ligne et seulement trois bataillons de volontaires de 91 (Saône-et-Loire et Moselle pour l’infanterie, Yonne pour l’artillerie). Les prussiens fatigués, malades et beaucoup moins exaltés que leurs ennemis n’insisteront pas devant les républicains immobiles. Ce n’est pas seulement la victoire de l’exaltation patriotique sur la lassitude de l’homme de guerre qui se bat, finalement, plus pour sa solde que son pays. C’est également l’expérience et le sang froid de la troupe de ligne française qui a fait, ce jour là, la différence.